Critères de décision lors d’investissement

Savoir gérer son argent ou son patrimoine ne s’apprend pas à l’école. Ce ne sont que ceux qui font des études en économie ou en finances qui reçoivent une formation adaptée. Pourtant, chacun est amené à prendre des décisions d’investissement. Voici les critères à prendre en compte !

Processus de prise de décision en matière d’investissement

La façon dont on investit dépend de trois choses

1. ses objectifs financiers
2. l’investissement personnel que l’on veut réaliser : il n’est ici pas question d’argent mais de temps,
3. sa tolérance au risque.

Par exemple, une personne qui épargne à long terme et qui ne veut pas de surprises privilégiera les titres de créance, comme les comptes d’épargne à terme. Cependant, si le montant le justifie, et si vous êtes prêt à assumer un niveau de risque plus élevé, vous pourriez investir vos ressources dans un fonds commun de placement ? de dette à moyen et long terme, un fonds commun de placement d’instruments de capitalisation ? ou en actions ?

Quoi qu’il en soit, personne ne peut dire avec certitude à un tiers où il est préférable d’investir, essentiellement pour deux raisons :

• personne ne connaît l’avenir
• personne ne connaît les besoins d’une personne mieux que lui. Le meilleur exemple est celui des différents niveaux de risque que les gens sont prêts à prendre.

Pour ceux qui ont une tolérance élevée au risque, les instruments les plus recommandés sont les instruments de capitalisation, comme les actions.

La littérature souligne qu’à long terme, les actions offrent un meilleur rendement que les titres de créance, mais d’un autre côté, les actions sont plus risquées, donc elles sont recommandées pour ceux qui sont prêts à assumer une perte probable de capital et non pour ceux qui, par exemple, se retrouvent à épargner dans le but d’acquérir leur propre logement. Avec des actions, vous participez à la rentabilité ? et au risque de l’entreprise, d’autre part, avec des dettes que vous financez l’émetteur ? en échange d’intérêts.

Il est toujours conseillé de diversifier l’investissement, si vous en avez les moyens, et de connaître les caractéristiques des instruments sur le marché.

Les types d’investissement

Les supports d’investissement sont variés, vous avez les actifs tangibles et les actifs financiers. A ceux-ci viennent de s’ajouter les cryptomonnaies. Voici une liste de supports d’investissement :

• Les métaux précieux : or, argent, platine
• Les supports bancaires : compte à terme, compte épargne, …
• Les actifs tangibles : immobilier, œuvres d’art, vin, …
• Les actifs financiers : actions, obligations, OPCVM, fonds communs de placement, produits dérives, devises, …
• Les crypto actifs : Bitcoin, Etherum, altcoin.

Aspects à considérer au moment de l’investissement

Objectif de l’investissement

Vous devez connaître la raison pour laquelle vous voulez épargner ou investir, ou reporter votre consommation aujourd’hui, pour l’avenir, pour partir en vacances ou acheter une voiture.

Niveau de risque tolérable et rendement souhaité

Vous devez évaluer votre niveau de tolérance aux variations associées au prix des actifs par rapport à ce que vous espérez gagner avec l’investissement.

Par exemple, un investisseur avec un faible niveau de risque toléré n’investirait probablement pas dans des actions ? étant donné la volatilité de leur prix, même si de cette façon il pourrait obtenir un rendement plus élevé. Le niveau de risque toléré est une caractéristique de chaque personne et de l’objectif de placement.

En ce sens, il est important de savoir qu’il existe des instruments présentant différents niveaux de risque et, par conséquent, différents niveaux de rentabilité associée. Par exemple, un instrument émis par la Banque centrale ? est moins risqué, mais le rendement associé est inférieur à celui d’autres alternatives d’investissement.

Liquidité de l’investissement

Le degré de convertibilité d’un actif en trésorerie sans affecter sa valeur. Cette variable est associée au moment où vous souhaitez retirer l’investissement.

Comme dans le cas précédent, il convient de garder à l’esprit qu’il existe des instruments présentant différents degrés de liquidité.

A titre d’exemple d’une grande liquidité, on peut citer les actions qui sont négociées en bourse ? et qui ont une présence boursière, si l’action a une grande liquidité, la vente se fera probablement à la valeur à laquelle elle est cotée.

Les quotas des fonds d’investissement ? se sont révélés moins liquides, si l’on considère que la liquidité de ces quotas est liée à la plus ou moins grande rapidité avec laquelle tout investisseur peut acheter ou vendre cet instrument, en conservant le prix du marché.

Dates limites d’investissement

C’est une variable qui est directement associée à l’objectif de placement.

Exigences en matière de flux financiers de l’investisseur

Il se réfère à la nécessité de flux périodiques ou non, qui a l’investisseur. cet égard, il convient de noter qu’il existe des instruments qui paient des flux intermédiaires, d’autres inconnus et d’autres seulement à la fin (exemples : bons hypothécaires, actions, obligations à coupon zéro ou dépôts à terme fixe).

Par exemple, si l’investisseur investit dans des actions et souhaite recevoir des flux de trésorerie, il doit choisir une société ayant une politique de dividende stable.

Accès au marché

Il s’agit de la possibilité d’acheter ou de vendre un instrument sur les marchés primaire et secondaire. Dans le premier cas, il existe des restrictions sur la transaction, par exemple la vente de billets à ordre par la Banque centrale et dans le second, il existe des restrictions sur le montant, par exemple, pour accéder à la bourse, les courtiers exigent un capital minimum de l’investisseur.

Coûts liés à l’investissement

Pour réaliser certains investissements, il est parfois nécessaire d’encourir un coût financier.

Par exemple :

• lors d’un achat immobilier, vous pouvez avoir à payer des frais de notaire d ela TVA, des droits d’enregistrement.
• lorsqu’on investit dans un OPCVM, une rémunération doit être versée à la société de gestion et, dans certains cas, une commission de placement.
• Les courtiers en valeurs mobilières, qui facturent des commissions pour le courtage de valeurs mobilières.

Imposition des placements

Il est important d’analyser l’impôt sur le revenu généré par les investissements, ainsi que les avantages fiscaux (mais aussi désavantages fiscaux) qu’ils procurent.

Garanties et sauvegardes

Certains instruments comportent des garanties de paiement spécifiques au cas où l’émetteur ne serait pas en mesure de remplir ses obligations.

Par exemple, les banques au sein de l’eurozone garantissent les placements en copte à hauteur de 100.000€ par personne.